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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 18:31
Tendance de la professionnalisation de l'activité, nous venons de voir apparaitre 2 syndicats déclarant vouloir défendre les professionnels du moto-taxi, leur porter assistance juridique, d'accroitre la visibilité de la profession.

Les 2 syndicats sont le Syndicat Autonome du Transport de Personnes à Moto (SATPM) et le Syndicat National des Transporteurs de Personnes à Moto (SNTPM), ce dernier affichant une volonté plus marquée de défendre les chauffeurs que l'ensemble des professionnels puisque il est précisé dans ses objectifs

- "lutter contre les dérives de sociétés commerciales formant Lobbying auprès des services publics, dans le seul but de leur propre profit."...

ce qui pose déjà un peu le débat....d'autant que l'on peut se demander s'il 300 acteurs peuvent réellement supporter la présence de 2 syndicats...

c'est peut être un peu dommage que ces syndicats n'aient pas vu le jour pendant toutes les discussions ayant déjà eu lieu avec les autorités et ayant mené à la loi déjà votée et dont le décret d'application doit bientôt être présenté au Conseil d'Etat.

Ces 2 créations simultanées démontrent en tout cas une maturité nouvelle du marché : il ne reste qu'à espérer que leurs actions soient en effet présentées de manière audible par les pouvoirs publics et surtout que les cibles choisies soient les bonnes....car la division de la profession fera certainement du taxi le grand gagnant de cette maturité...
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 09:34
Avis vient d'annoncer la facturation de ce qu'on appelle dans le langage professionnel le "no show" ou la non présentation du client ayant fait une réservation. Cette facturation est déjà pratiquée dans plusieurs métiers et notamment dans le transport, en train, en avion, en taxi réservé....

les motos taxis pratiquent cette facturation généralement pour toute réservation annulée moins d'une heure avant la prise en charge (PEC) demandée par le client.

Si cette facturation est souvent incomprise, elle est pourtant largement justifiée :

- lorsqu'un véhicule est commandé pour prendre en charge un passager à Roissy à 9h et l'amener à la Défense par exemple, il est probable que le chauffeur, se présente au moins à 8h45 à l'aéroport et ait donc du partir de son lieu de rendez vous précédent environ 30 minutes avant....

- s'il a la chance qu'un trajet le fasse monter à Roissy justement à cette heure là, le dommage se limite finalement à l'attente sur place (il n'est pas rare que le client ne signale pas son "no show"), puis au temps de trajet Roissy La défense (35/40 minutes) qu'il a envisagé y consacrer.. ce temps est perdu et il a en outre potentiellement refusé un autre client à la place.

- Total de perte possible = montée à Roissy + attente + temps de trajet Roissy La défense = en moyenne 1h30...

Vu qu'il est désormais interdit de prendre en charge sans réservation à l'Aéroport, il ne peut compenser sa montée inutile...

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 17:57
Photo Orly MT2A ceux qui doutaient de l'importance d'un cadre juridique à l'activité de moto taxi, voici un exemple du gain de notoriété apporté à la profession. Les ADP et notamment les équipes de Orly qui ont su être le 1er Aéroport en France à comprendre la demande client pour cette profession en ouvrant un 1er comptoir avec le GIE TM Transport puis un deuxième avec CITYBIRD font aujourd'hui un pas de plus en signalant à l'intérieur de l'Aérogare la présence de ce service aux voyageurs... au même titre que les autres services offerts aux voyageurs de l'Aérogare parisien.

Nous ne pouvons que saluer cette initiative et nous réjouir de l'officialisation et donc de la reconnaissance progressive de notre profession qui, rappelons le, n'existait presque pas il y a encore 6 ans....

Photo-Orly-MT1.jpg

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 13:01
Voici bientôt plus d'un mois que les conditions climatiques sur Paris mettent l'activité en suspens : pour certains artisans, c'est quasiment un mois de revenu qui s'envole, mettant en lumière la précarité de l'activité.

Dès lors, parler de prix trop élevés, de conccurence déloyale devient évidemment moins jsute au regard des aléas dont souffre la profession plus exposée que les confrères à 4 roues.

Témoignez vous aussi de votre situation...

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 09:49
Après notre dernier article sur le mouvement de fronde des taxis, voilà encore el moto taxi à la fête un peu avant Noel : une grêve longue du RER, lignes A et B transforme encore nos journées en records d'activité.

Au delà de se réjouir évidemment d'une fin d'année pleine de bonnes nouvelles entre grosse activité et reconnaissance réglementaire de notre profession, et sans vouloir être trop heureux de voir des milliers de voygauers subir une nouvelle fois la capacité de nuisance de quelques uns sur leurs journées déjà pas bien réjouissantes en ces temps de crise, une question plus profonde peut se poser sur la problématique de bloquage des transports en France et particulièrement en ile de France.

Comme le disait le Prefet Chassigneux en introduction sur son rapport proposant une réforme des réglementations sur le transport de voyageurs à 2,3 et 4 roues : "la Nature a horreur du vide". De fait, l'explosion de l'activité et de la notoriété du moto taxi à la suite des différentes grèves dans les transport est pour nous tout un symbole : celui que représente les alternatives, quel que soit le secteur, à une situation de service monopolistique.

Alors taxis, transports publics, .... la libéralisation du moto taxi est une bonne chose pour l'emploi mais aussi pour l'usager qui voit là une alternative de déplacement. Reste encore de notre point de vue à favoriser également les activités de voiture avec chauffeurs, comme cela est le cas dans toutes les grandes villes du monde démocratique...au risque de se voir taxer de "déloyales" par certains...

Vos réactions sont les bienvenues : pour ou contre la libéralisation des transports alternatifs en France. Un grand nombre de commentaires est attendu et sera relayé aux bons endroits (à bon entendeur)..
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:46
La SNCF rembourse désormais en euros les voyageurs victimes de retards

Source : Le POINT - 4 décembre


Les voyageurs SNCF peuvent dorénavant choisir entre un remboursement en euros ou un bon d'achat en cas de retard de leur train. Le règlement européen entré en vigueur jeudi oblige les transporteurs ferroviaires à rembourser les passagers en cas de retard d'au minimum une heure. La SNCF s'aligne donc sur celui-ci, mais laisse le choix à ses clients.

 

 

Concrètement, pour un retard compris entre 60 minutes et 1 h 59, le passager pourra soit être remboursé en bon de voyage, à hauteur d'un tiers du prix du billet, soit être remboursé en euros, à hauteur de 25 % du prix du billet de train, comme le demande Bruxelles. Pour les retards de deux heures ou plus, la Commission européenne impose un remboursement de 50 % du prix du billet. La SNCF, là encore, offre cette option à ses passagers et ajoute aussi la possibilité de se faire rembourser en bon d'achat, à hauteur de 66 % du prix du billet.

Enfin, la compagnie ferroviaire a souhaité aller "plus loin que le règlement européen". "Malgré l'entrée en vigueur de la directive européenne, nous maintenons notre système de compensation pour les retards compris entre 30 et 59 minutes", précise l'entreprise. Pour ces retards, les voyageurs n'ont que la possibilité de se faire rembourser par bon d'achat, à hauteur d'un tiers du prix du billet.

 

 

La garantie ponctualité inventée par le moto taxi !


Depuis 2 ANS déjà , CITYBIRD rebourse à ses clients tout retard de prise en charge supérieur à 10 minutes, à raison de 10 Euros par tranche de 10 minutes, jusqu'à l'intégralité du voyage, ce qui n'est toutefois jamais arrivé

 

De bout en bout avec la SNCF et Citybird, les clients ont un réel engagement de qualité concernant la ponctualité !

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 07:58
Le patrimoine des petits entrepreneurs mieux protégé : un nouveau statut intéressant pour le moto taxi en cas de difficulté ?
Les artisans, commerçants et professions libérales en situation de faillite pourront sauver leur patrimoine personnel d’une saisie de leurs créanciers. Cette réforme sera votée à l’été prochain.
 
Source : La Parisien Daniel Rosenweg | 05.12.2009

Un statut d’entreprise plus simple avec des risques limités en cas de faillite. C’était l’idée défendue depuis l’été par Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat, c’est dorénavant un projet retenu par le gouvernement. François Fillon l’a annoncé jeudi, un nouveau statut d’entreprises, plus protecteur, va voir le jour.

 

Ainsi, l’Entreprise individuelle à responsabilité limitée (Eirl), appelée aussi entreprise à patrimoine affecté , devrait se concrétiser à l’été ou au plus tard à l’automne prochain. « Le créateur d’entreprise choisit bien son activité, le montant qu’il souhaite investir. Pourquoi ne pourrait-il pas aussi choisir de limiter son niveau de risque ? » explique le Premier ministre pour justifier ce statut qui permettra de séparer le patrimoine professionnel du patrimoine personnel.

Qui est concerné ? Les commerçants, les artisans et les professions libérales… soit 1,5 million d’entreprises unipersonnelles ainsi que 500 000 candidats, chaque année, à la création d’entreprise. Les entrepreneurs en place pourront changer de statut sur simple déclaration au registre du commerce ou au répertoire des métiers.

Qu’est-ce que ce statut va changer ? Aujourd’hui, en cas de faillite, les créanciers peuvent se payer sur la totalité du patrimoine personnel de l’entrepreneur pour récupérer les dettes. C’est ainsi que beaucoup de liquidations se terminent par la vente de la voiture et du logement du failli qui, avec sa famille, se retrouve à la rue. Avec ce statut, les créanciers ne pourront se « servir » que sur une partie prédéterminée du patrimoine personnel.

Comment fonctionnera-t-il ? Il suffira de remplir une déclaration listant les éléments du patrimoine personnel affecté à l’entreprise que l’entrepreneur accepte de voir récupérés en cas de faillite. L’entrepreneur reste bien sûr propriétaire des biens tant qu’ils n’ont pas servi à liquider la dette.

Quelles sont les limites ? Un risque de liquidation totale du patrimoine personnel subsiste si l’entrepreneur fait appel à sa banque pour emprunter et investir car celle-ci demandera des garanties. L’emprunteur devra alors penser à faire garantir son prêt par des organismes tels qu’Oséo ou la Siagi (pour les artisans), afin de protéger son patrimoine personnel
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 16:59
Opération Téléthon : Citybird s'associe aux hôtels Marriott


Un partenariat a été mis en place entre quatre des hôtels Marriott au centre de Paris et Citybird :

 

Le vendredi 4 décembre et le samedi 5 décembre 2009 de 13 heures à 16 heures, trois moto-taxis Citybird proposeront aux clients Marriott, pour un montant de 5€, un parcours entre les quatre hôtels.

 

La course parcourra les plus belles rues de l'ouest Parisien intra-muros et s'arrètera à  chacun des quatre hôtels où un café sera gracieusement offert au client. L'argent généré par l'opération sera reversé à  l'AFM.

 


Par ailleurs, la société Citybird disposant d'une flotte de 27 motos reversera 1€ pour chaque trajet effectué par ses propres clients pendant les journées du Téléthon. 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 23:26
Article paru dans Le Parisien Economie du 30 Novembre 2009. Auteur : Maxime GOLDBAUM

Ancien instructeur moto dans l'armée, Emmanuel s'est reconverti chauffeur de moto taxi une fois à la retraite

Salaire : 2500 Euros nets par mois.

"La Moto est sa passion. Il en a fait son métier. Emmanuel, 41 ans, jeune retraité de l'armée, a choisi e se reconvertir en chauffeur de moto-taxi pour la société Citybird. Comme la très grande majorité de ses collègues, il a un statut d'artisan. Il n'est donc pas salarié de Citybird mais réalise 85 à 90% de son activité dans cette société. Son carnet d'adresses personnel lui permet de trouver ses autres clients. "j'ai fait le pari de l'indépendance" raconte-t-il. " j'ai la maîtrise de mon planing, mais il faut rouler pour faire du chiffre !"

Un système d'abonnement

Emmanuel gagne en effet entre 2000 et 2500 euros nets par mois pour ... 12 à 14 heures de travail quotidien ! Il effectue environ trois à 4 courses par jour, mais peut monter jusqu'à neuf. Des journées bien remplies donc, mais l'amplitude horaire n'entame pas son plaisir. "Les bouchons ? c'est un plaisir de se faufiler entre les voitures ! " Les clients ? " On a de la chance d'avoir une clientèle haut de gamme, essentiellement des hommes d'affaires, avec qui on peut avoir des discussions très intéressantes." Et qui sont souvent abonnés : 45 Euros pour un trajet dans Paris et jusqu'à 200 Euros pour les parcours les plus longs. "j'ai même emmené un jeune couple à Deauville pour la journée" se souvient-il en souriant. Pour les passagers occasionnels, le coût est de 20 Euros pour la prise en charge, plus 2 euros par kilomètre.
Si la profession n'est pas encore totalement réglementée, n'importe qui ne peut pas se lancer dans cette activité. Tous les  chauffeurs de Citybird on au moins dix ans de permis. Emmanuel, quant àlui, roule avec un deux-roues depuis 25 ans. La société propose d'ailleurs à ses conducteurs des formules avantageuses pour démarrer leur activité, avec notamment la possibilité de louer la totalité du matériel. Emmanuel a préféré investir dans son outil de travail. Il a dû acheter sa moto ppour 30 000 Euros une Goldwing - un modèle imposant mais confortable et rassurant pour le passager - et tout les accessoires adéquats (casques, gants), Une somme qui sera amortie en trois ans.


En savoir plus sur les conditions offertes aux artisans chez Citybird.

Vous trouverez également chez Motoservices l'interview d'un autre chauffeur Citybird.


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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:13
Grand phénomène d'actualité, le stress au travail est un enjeu social de plus en plus important dans la gestion des entreprises. Face à une demande accrue de productivité de chaque collaborateur, les entreprises doivent désormais composer avec l'impact de la crise financière et économique et imposer des réductions majeures dans les différents budgets de fonctionnement.

Le voyage d'affaires est évidemment très concerné par cette volonté de réduire les budgets : le nombre de voyage s'est réduit (faisant par la même occasion les affaires de la vidéo conférence)  mais c'est surtout le coût des voyages qui est scruté et sur lequel les Travel Managers cherchent des économies. En effet, de l'aveu même d'Air France, le nombre de sièges vendus en 2009 est relativement stable mais le chiffre d'affaires est lui sensiblement en baisse.

Dans ce contexte, toute société de moto taxi pourrait craindre pour son activité mais c'est au contraire et de notre avis là que se trouvent les arguments forts du moto taxi, qui apparait de plus en plus comme une des solutions à la situation ambiante :

- sur le plan économique : si le moto taxi est 10 à 15% plus cher qu'un taxi traditionnel, n'oublions pas que ce surcoût ne dépasse pas, en valeur absolue, 10 à 15 Euros sur un trajet. Cette somme est à mettre en comparaison avec les économies réalisées dans le cadre d'un achat de billets d'avion non échangeables, non remboursables, et qui nécessitent de surtout ne pas être en retard à l'embarquement. A ceci s'ajoute également, grâce à la possibilité de faire un aller retour en journée même en Europe au lieu de rester sur place avec les frais de d'hotel et de restauration engendrés.

- sur le plan social surtout : les conditions du voyage d'affaires, de l'aveu même des Travels Managers, se sont "durcies" et la volonté croissante d'équilibrer vie professionnelle et vie privée est incompatible avec de nombreux voyages enchainés, qui plus est dans un confort de plus en plus relatif. Le moto taxi apporte à ce sujet plusieurs réponses : 1) moins de stress de rater son avion ou son train, bloqué dans un taxi au milieu des embouteillages 2) levé plus tard le voyageur d'affaires qui se rend à son avion est plus en forme et donc plus productif dans sa mission 3) rentré plus tôt chez lui à son retour de voyage, c'est son équilibre personnel qu'il améliore...

Non le moto taxi n'est pas plus cher : il est plus économique pour le voyageur d'affaires et plus rentable que n'importe quel autre moyen de transport pour l'entreprise qui le préconise à ses voyageurs d'affaires.. encore faut-il aller au bout du raisonnement comme le font de plus en plus de Travel Managers....preuve en est la reconnaissance de l'AFTM décernée à Citybird pour son service l'année dernière....
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