4 novembre 2009
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Dans la dernière lettre d'information destinée à ses chauffeurs, la compagnie de taxis G7 tente d'appaiser les rumeurs ayant manifestement état d'une volonté de la compagnie de taxis de se lancer
dans le moto taxis.
Si l'on peut comprendre le démenti face à une inquiétude des chauffeurs de taxis, la méthode consistant à opposer les 2 métiers tombe quelque peu dans le populisme. Ainsi, Serge Metz, PDG des taxis G7 explique que les motos taxis sont des concurrents comme les autres et que les taxis G7 ce sont des taxis des vrais. Nicolas Rousselet, Président du groupe G7 pour démentir les rumeurs d'un service de moto taxi G7 utilise l'argument de la sécurité et de l'étroitesse du marché.
Plusieurs constats :
- les 2 visions sont quelque peu contradictoires : si les motos taxis représentent trop peu aux yeux de Nicolas Rousselet, comment se fait-il alors que notre activité soit considérée comme une conccurrente des taxis par Serge Metz ? Ne peut-on pas préciser toutefois que les motos taxis répondent à une clientèle plutôt haut de gamme et profesionnelle, celle-là même qui utilise les services Club Affaires de G7, qui représentent environ 1000 véhicules : à titre de comparaison les 350 motos taxis parisiens en circulation représentent 35% de capacité, ce qui n'est pas négligeable, si l'on considère par ailleurs que c'est sur ces services que la rentabilité de la G7 est la meilleure.
- utiliser l'argument de la sécurité est astucieux mais totalement faux : les compagnies d'assurance de moto taxi sauront démontrer que le taux d'accidentologie au sein de la population des moto taxis reste très faible, compte tenu de l'expérience des conducteurs exercant la profession ou des critères de sélection très poussés utilisés par la plupart des structures organisées de moto taxis.
- enfin, on peut s'étonner de telles mises au point envers les chauffeurs de la G7 alors que sur le terrain, les tensions entre motos taxis et taxis ne sont le fait que d'une minorité de part et d'autres...alors que beaucoup de taxis jugent, à l'instar des clients d'ailleurs, que les 2 modes de transports sont complémentaires et répondent à des besoins différents. Une vision d'ailleurs confirmée par le succès de l'offre commune proposée par Citybird et Verture.
Alors, n'est-il pas dans la nature bien française que d'essayer d'opposer des catégories, d'attiser les tensions pour mieux les contrôler ? oui c'est ça le populisme....
Si l'on peut comprendre le démenti face à une inquiétude des chauffeurs de taxis, la méthode consistant à opposer les 2 métiers tombe quelque peu dans le populisme. Ainsi, Serge Metz, PDG des taxis G7 explique que les motos taxis sont des concurrents comme les autres et que les taxis G7 ce sont des taxis des vrais. Nicolas Rousselet, Président du groupe G7 pour démentir les rumeurs d'un service de moto taxi G7 utilise l'argument de la sécurité et de l'étroitesse du marché.
Plusieurs constats :
- les 2 visions sont quelque peu contradictoires : si les motos taxis représentent trop peu aux yeux de Nicolas Rousselet, comment se fait-il alors que notre activité soit considérée comme une conccurrente des taxis par Serge Metz ? Ne peut-on pas préciser toutefois que les motos taxis répondent à une clientèle plutôt haut de gamme et profesionnelle, celle-là même qui utilise les services Club Affaires de G7, qui représentent environ 1000 véhicules : à titre de comparaison les 350 motos taxis parisiens en circulation représentent 35% de capacité, ce qui n'est pas négligeable, si l'on considère par ailleurs que c'est sur ces services que la rentabilité de la G7 est la meilleure.
- utiliser l'argument de la sécurité est astucieux mais totalement faux : les compagnies d'assurance de moto taxi sauront démontrer que le taux d'accidentologie au sein de la population des moto taxis reste très faible, compte tenu de l'expérience des conducteurs exercant la profession ou des critères de sélection très poussés utilisés par la plupart des structures organisées de moto taxis.
- enfin, on peut s'étonner de telles mises au point envers les chauffeurs de la G7 alors que sur le terrain, les tensions entre motos taxis et taxis ne sont le fait que d'une minorité de part et d'autres...alors que beaucoup de taxis jugent, à l'instar des clients d'ailleurs, que les 2 modes de transports sont complémentaires et répondent à des besoins différents. Une vision d'ailleurs confirmée par le succès de l'offre commune proposée par Citybird et Verture.
Alors, n'est-il pas dans la nature bien française que d'essayer d'opposer des catégories, d'attiser les tensions pour mieux les contrôler ? oui c'est ça le populisme....