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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 19:20

Operatrice.jpgDepuis le 1er avril dernier, en théorie, plus aucun moto taxi ne peut stationner dans une gare ou un aéroport sans réservation préalable sous peine de se voir fortement sanctionner. En théorie seulement, car si on peut en effet constater une présence beaucoup moins active sur ces lieux, subsistent encore quelques îlots de tolérance par rapport à la réglementation. Le plus étonnant est d’ailleurs l’Aéroport d’Orly, où les 2 comptoirs évincés du jour au lendemain au motif de cette nouvelle réglementation ont laissé place à une zone de tolérance permettant encore aux voyageurs de se passer de réservation pour obtenir les services de moto taxi. En toute franchise, nous disons tant mieux pour eux car ce sont bien les clients qui font vivre cette activité et si l’on peut déplorer la manière dont les ADP, sous pressions diverses et variées, ont mis un terme à la présence des comptoirs, laissons donc la tolérance perdurer pour le bien être de quelques uns.

 

Néanmoins, l’évolution du mode de fonctionnement devenu obligatoire met en évidence l’intérêt que peut apporter une concentration d’artisans autour des centrales de réservation. Les modèles varient mais l’objectif reste finalement le même : optimiser les trajets d’une flotte de chauffeurs afin de réduire autant que faire se peut les kilomètres parcourus, et présenter aux clients d’un même groupe d’artisans une taille critique et donc une meilleure disponibilité.  Cela ne se fait pas sans mal néanmoins car la difficulté réside principalement dans le placement du curseur entre la rémunération du chauffeur qui effectue la plus importante partie du service (le transport) et la rémunération de la centrale qui n’en effectue pas moins des taches essentielles, dont la principale est notamment d’avoir la relation client, parfois sa facturation et puis finalement l’enchaînement des missions qui permet, s’il est correctement effectué, de réduire les charges de fonctionnement du chauffeur affilié en proposant des prises en charges les plus rapprochées possibles.

 

Le curseur est généralement synonyme de commissions sur chiffre d’affaires, pouvant varier de 15 à 30%, incluant ou non des frais fixes d’affiliation, excluant parfois certains frais liés à la réservation elle-même (frais d’appels, frais de traitement express, etc…).

 

Charge ensuite à la centrale d’affecter ses commissions au paiement  de ses propres charges (salaires des dispatch, frais téléphoniques, frais commerciaux liés à l’acquisition des clients qui font tourner, frais bancaires de facturation si le paiement se fait à distance, frais de bureaux quand il y en a, frais de recrutement et de suivi de la flotte afin de s’assurer que celle-ci est en conformité avec les exigences de plus en plus nombreuses des clients, logiciels de gestion des trajets, frais publicitaires, etc…..)

 

Ainsi, les centrales de réservation et les chauffeurs forment un éco système condamné à s’entendre pour fonctionner correctement : une centrale a besoin de ses chauffeurs pour répondre à la demande de ses clients, tant en qualité qu’en quantité. A l’inverse, les chauffeurs affiliés doivent aussi compter sur la pérennité de la centrale qui peut améliorer son fonctionnement, qui souvent garanti un niveau d’activité important à des tarifs plus élevés que ceux qu’un chauffeur seul peut imposer face à une clientèle armée pour négocier. A l’inverse également, le chauffeur peut s’estimer en risque s’il ne diversifie pas ses sources de revenu ou de trajet et devient quasi dépendant de la centrale à laquelle il est affilié, comme une entreprise qui n’aurait qu’un seul client.

 

A l’instar de ce qui se fait dans le marché des taxis où 3 ou 4 grandes centrales cohabitent, la tendance naturelle devrait logiquement être à la concentration du marché autour des quelques centrales de réservations qui existent, soit en tant que société, soit en tant que GIE, la logique de fonctionnement étant la même. Charge ensuite à chaque artisan de choisir sa centrale en fonction de ses propres curseur en faisant attention de bien intégrer tout dans son calcul : volume d’activité, taux de commission mais surtout tarif du trajet déduction faite de la commission, contraintes de fonctionnement, etc….. Toutefois, et cela reste possible aussi dans le moto taxi, n’oublions pas qu’environ 25% des artisans (taxis parisiens) ne sont affiliés à aucune centrale, préférant leur liberté de fonctionnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

V
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